L’Animal à l’esquena est un espace d’échange et de formation d’artistes et de créateurs. C’est en 1997 que María Muñoz et Pep Ramis, directeurs artistiques de la compagnie Mal Pelo ont débutés les travaux de restauration et d’adaptation du Mas Espolla, définissant les points d’ancrage du centre de création et de recherche. De 2001 à 2010 ils ont co-dirigé le projet artistique avec Toni Cots. Depuis 2011, María Muñoz et Pep Ramis dirigent L’Animal à l’esquena avec la collaboration d’une équipe de conseillers artistiques.
Le nom L’Animal à l’esquena se traduit part l’animal porté sur le dos, la colonne comme axe central du corps et du mouvement. C’est une image qui évoque également une certaine condition de fragilité et de remise en question du lieu et de l’expression du corps.
Le principal objectif de L’Animal à l’esquena est d’établir des liens et des connexions entre les créateurs, les penseurs et le public. Un Centre comme lieu de partage autour de la recherche de pratiques artistiques basées sur le corps. Un cadre de recherche compris comme un processus d’accumulation, de contextualisation et de réflexion, de formation et d’échange.
L’Animal à l’esquena reflète du besoin actuel de l’art et spectacles vivants de définir un cadre critique à travers différentes voix et visions, dans le but de confronter le système de valeurs en relation avec la visibilité, la texture, l’ identité et le corps. L’Animal à l’esquena constitue un refuge temporaire dans lequel la diversité est reconnue et acceptée.
L’Animal à l’esquena est situé sur le domaine du Mas Espolla, à Celrà, une ancienne ferme entourée de 24 hectares de cultures, de vignes, d’oliviers et de forêt méditerranéenne, au pied des Gavarres. La décision de créer cet espace artistique en milieu rural, loin de la ville, repose sur la croyance qu’il est possible et nécessaire de construire des espaces de réflexion et de recherche dans des domaines qui lui sont favorables. Elle est le résultat d’un positionnement social et politique qui nous place dans une certaine périphérie géographique et mentale. L’Animal à l’esquena est un projet pionnier sur le territoire et au niveau international. Le projet se nourrit et s’adapte aux expériences des créateurs qui l’habitent.
